Voilà, je le dis tout net ! Y’en a marre ! Non je ne veux pas que Elisabeth Borne, la ministre de la transition écologique me dise où je dois passer mes vacances. Je les passerai en France, en Espagne ou en Italie si je veux. Et nous serions bien inspirés d’ouvrir largement nos frontières de manière à ce que tous les espagnols, les italiens, les néerlandais qui entendent le même discours lénifiant dans leur pays fassent de même et viennent dépenser leur argent chez nous. On appelle ça la libre circulation des biens et des personnes !
Non je ne veux pas qu’on m ‘exhorte, avec des primes, à acheter une voiture neuve, électrique ou pas. Je fais ce que je veux. Si je veux acheter un vélo, un scooter électrique ou garder ma vieille bagnole, mon vieux deux roues, me mettre à la trottinette, c’est mon choix !
Non je ne veux pas que Muriel Pénicaud m’explique que je dois consommer pour brûler mon épargne, d’abord, je n’en ai pas tant que ça et je lui demande de commencer elle-même à brûler la sienne. Et puis quoi encore ! Y’en a marre de ces injonctions infantilisantes !
« Oui mais vous n’êtes pas une bonne française ! Vous n’êtes pas une patriote ! Vous ne rendez rien à votre pays ! »
Taratata… d’abord le chômage partiel n’est pas une aumône du Roi. C’est l’argent des impôts que nous payons depuis toujours sans rechigner et qui servent, beaucoup il est vrai, en cas de crise suraiguëe. Il n’y a pas d’argent qui ne nous appartienne pas !
Ensuite, les Français ont subi les baisses de salaires, la triche de boites qui les ont déclarés en chômage partiel mais ont continué à les faire travailler en douce !
Enfin, nous avons été très sages, abdiquant nos libertés sans moufter, sans rechigner. Les pays latins que nous sommes ont été plus disciplinés que les Anglo-saxons. Donc, je vous le dis : laissez-nous respirer, décider, faire nos comptes, nous rassurer sur la suite avant de nous enjoindre de dépenser, dépenser, dépenser !
Occupez-vous surtout de travailler à un monde d’après où on chasse l’évasion fiscale, les bonus indignes des grands dirigeants, la répartition des richesses, un prélèvement supplémentaire sur les hauts revenus. Soyez créatifs puisque vous avez la chance d’être aux commandes et changez le film qui consiste à ce que soit toujours les salariés, qui, à la fin, paye l’ardoise.
Merci pour nous !
"Foutez-nous la paix!"
— Jean Louis (@JL7508) May 31, 2020
Revoir le coup de gueule justifié de @francoisedegois contre le dirigisme étatiste de l'exécutif qui passe son temps à donner des ordres aux Français sur la façon dont ils doivent vivre et consommer. pic.twitter.com/DmGvbRYS6L